Ci dessous différents arts martiaux provenant du Japon, classé par spécificité.
KobudoCi dessous, les "Arts martiaux de l'ancienne école" (Koryu Bujutsu)
Arts du corps à corps Ju-jutsuLe ju-jutsu (ou jūjutsu ou encore jiu-jitsu) regroupe des techniques de combat qui furent développées durant l'ère féodale du Japon pour se défendre lorsque l'on est désarmé. Ces techniques sont classées en 3 catégories principales : Atemi waza (technique de frappe) ; Nage waza (technique de projection) et Katame waza (technique de contrôle) afin de maîtriser un adversaire.
Jusqu'au XVIIe siècle, l'enseignement du ju-jutsu allait de pair avec celui du combat armé (kenjutsu, bojutsu) dans le cadre de la formation des samouraï. Au cours de la période Edo, ils commencèrent à être enseignés de manière distincte, jusqu'à former un vaste ensemble de 725 styles officiellement reconnus et de plus de 2 000 écoles. Avec la restauration Meiji, les arts de combat anciens perdirent en considération, puis furent interdits. Au début du XXe siècle, les techniques de certaines écoles de ju-jitsu furent reprises et adaptées dans le cadre du judo et de l'aïkido.
Aujourd'hui, le terme ju-jitsu rassemble une grande diversité de pratiques allant de formes sportives proches du judo à des formes orientées vers l'auto-défense. Leur caractéristique commune est de combiner l'enseignement de techniques de frappe, de techniques de projection et des techniques d'immobilisation.
TaijutsuLe Taijutsu ( Taijitsu, Tai-jitsu ou Tai Jitsu) est un art un art de combat très ancien. Identifié comme une variation du Kumiuchi, il est reconnu comme étant le précurseur d’autres arts martiaux japonais. Son origine n'est pas connu avec précision, mais il a été redécouvert et codifié autour du XVIIe siècle par un samouraï du nom de Nagao Kenmotsu.
Cet martial de méthodes de combat à mains nues, est parfois connu sous le nom de Koshi no Mawari d'où en est ressortit le concept de Jūjutsu (technique en souplesse). Anciennement, le Taijutsu tout comme le Jūjutsu, étaient souvent associés et/ou issus du Yawara.
Deux grands courants de Taijutsu existent actuellement : le Taijitsu (ou Nihon Taijitsu) moderne européen français et le Taijutsu traditionnel japonais comprenant le Ninpō Taijutsu (ou Budō Taijutsu).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les techniques se répartissent principalement en deux grands groupes principaux :
- Dakentaijutsu : techniques à base de blocages (Uke waza) et de coups frappés (Atemi waza) sur les points vitaux du corps humain, osseux (Koppōjutsu), musculaires (Koshijutsu) ou internes/nerveux (Kyusho).
(Note : Les techniques utilisées en Dakentaijutsu possèdent un très grand nombre de similarités avec celles utilisées en Kenpō.) - Jūtaijutsu : techniques de projections (Nage waza), de saisies, de clefs et de luxations (Katame waza).
(Note : Les techniques utilisées en Jūtaijutsu possèdent un très grand nombre de similarités avec celles utilisées en Jūjutsu.)Ces deux groupes principaux sont complétés et liés entre eux par l’ajout d’un élément technique complémentaire : le Taihenjutsu.
- Taihenjutsu : techniques à base de déplacements (Sabaki waza), de roulades et/ou de chutes (Ukemi waza), d'évasions (Inton waza), de postures, etc.
(Note : Le Taijutsu tout comme le Jūjutsu, sont deux appellations étant actuellement employées indifféremment pour couvrir les systèmes génériques de combat sans armes.) SumoLe sumō souvent considéré comme le sport national japonais, est probablement un des plus anciens arts martiaux japonais. Les premiers documents écrits du pays, qui datent approximativement du huitième siècle, situent le premier combat de sumo en 23 av. J.-C.. Ce combat aurait eu lieu à la demande de l'Empereur, et n'aurait cessé que lorsque ses blessures obligèrent l'un des combattants à arrêter. À partir de 728, l'Empereur Shōmu (701–756) instaura la tenue de combats officiels à l'occasion des fêtes des moissons. La tradition de combats en présence de l'Empereur perdura, mais s'étendit également à leur organisation à l'occasion de fêtes Shinto, et l'entraînement au sumo fut finalement incorporée dans l'entraînement militaire. À la fin du dix-septième siècle, le sumo constituait un sport professionnel organisé, ouvert au public, en vogue tant auprès des classes populaires que des puissants.
Au début du XXIe siècle, le sumo conserve une grande part de son cadre traditionnel, avec l'arbitre habillé en prêtre Shinto, et un rituel de purification de l'arène. La victoire dans un combat s'obtient par l'intermédiaire de techniques de lutte codifiées, le but étant d'obliger l'adversaire à toucher le sol avec une autre partie du corps que ses pieds, ou à toucher le sol hors des limites de l’arène. Six grands tournois sont tenus annuellement au Japon, où les sumotori jouissent toujours d'un prestige important.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]NinjutsuLe ninjutsu, parfois synonyme de ninpō, est l'art martial et les tactiques de guerre des ninjas, guerriers-espion du Japon féodal (XIIe au XVIe siècle). De nos jours, de nombreux styles martiaux modernes se réclament du ninjutsu, bien que l'historicité de leur enseignement et de leur lignées soit controversée. Ce « ninjutsu moderne » est souvent influencé par l'école du Bujinkan, fondée dans les années 1970.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Arts des armesBattōjutsuLe Batto-jutsu signifie "art de dégainer le Sabre". C'est un art martial japonais qui consiste à dégainer et à couper en même temps avec un sabre. Cet art appartient au groupe des Kenjutsu. Apparu autour du XVIe siècle3, il est catégorisé dans les Koryu mais 2 formes récentes (Toyama-ryū et Nakamura-ryū, basés entre autres sur le Battojutsu) sont considérés dans les Gendai Budo4. Techniques: Étude de techniques de base pour couper, étude de gardes de combat, positions réalistes (non agenouillée), pratique de coupe et entraînement au sabre réel sur cibles (bambous...).
Bō-jutsuDiscipline d'origine japonaise, le bō-jutsu est l'art martial du maniement du bâton long (Bō) par opposition au Jō-jutsu qui est, quant à lui, la technique du bâton court. Le Bō-Jutsu est étudié séparément ou bien en complément des disciplines à mains nues Karaté, Aïkido,ou Judo ou comme partie intégrante d'un système d'armes kobudo ou kendō. Le maniement du Bō est semblable à celui du bâton long utilisé au Moyen Âge en Europe par les paysans. Au Japon, on le pratique sans protection particulière, mais les "assauts libres" sont généralement absents. L'entraînement est basé sur l'apprentissage des Kata, séquences de combats codifiées contre un ou plusieurs adversaires, d'abord seul, puis avec des partenaires.
Jō-jutsuLe Jō-jutsu, ancien art martial japonais, a été inventé par Muso Gonnosuke il y a 400 ans. il utilise le jō, un bâton droit de 1 mètre 28 de long et de 2,5 cm de diamètre. Le Jōdō (Voie du Bâton Court) est issu du Jō-jutsu.
HojōjutsuL'hojōjutsu encore appelé nawajutsu est l'art martial traditionnel japonais qui consiste à ligoter une personne à l'aide de cordes. Pour mistress Benio, artiste de la corde citée dans l'ouvrage L'imaginaire érotique au Japon, « La corde au Japon est un symbole fort, synonyme d'anéantissement de l'individu. Souvent, dans les films historiques, on utilise l'expression onawa ni naru (devenir d'une corde) : cela veut dire que si vous commettez une mauvaise action, vous finirez attaché avec une corde. » L’hojōjutsu est typiquement un produit de la culture japonaise quel que soit le matériel, la technique ou la méthode employés en fonction de l'enseignement dispensé dans des écoles spécialisées. En tant qu'art martial, l’hojōjutsu est rarement sinon jamais le fruit d'un auto apprentissage mais il est plutôt enseigné dans des écoles d'arts martiaux (budō) comme un complément perfectionné du ju-jitsu. Quelle que soit leur origine, les techniques et méthodes de l’hojōjutsu sont rarement divulguées hors du Japon. Pour cette raison et contrairement à son cousin, le bondage sexuel japonais (Shibari), il est moins bien connu malgré l'Internet. Beaucoup le considèrent comme un art moribond.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Iaijutsu et IaidoLe Iaï-jutsu (technique de dégainer en coupant) est l'art classique à l'origine du Iaïdo plus moderne. L’aidō est un art martial d'origine japonaise se focalisant sur l'acte de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement. Tout comme pour les autres budō, cet art martial se focalise plus sur l'harmonie des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), que sur l'efficacité technique. Depuis quelques années, les sensei japonais prônent une démarche plus offensive, dirigée vers un iaidō de "combat", plus proche du iaijutsu.
KenjutsuLe kenjutsu, littéralement « technique du sabre », c'est-à-dire escrime est un art martial japonais ancien (bujutsu), qui se concentre sur la maîtrise des sabres katana et wakizashi. Enseigné aux samouraï, il faisait partie des bujutsu du Japon féodal. On pratique le kenjutsu sans protections. Si la finalité est le maniement du katana, l'entraînement à deux se fait avec un bokken ; l'entraînement au dégainement (iai) se fait avec un iaito.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]KyūjutsuLe kyūjutsu , tir a l'arc guerrier, était utilisé sur les champs de bataille bujutsu. L'arc était l'arme symbole du samouraï. Une fois les armes a feu introduite au Japon au XVIe siècle, le kyūjutsu a perdu son utilité et a muté pour devenir le kyūdō.
NaginatajutsuLe naginatajutsu est un art martial japonais. On y étudie le maniement de la naginata, une sorte de hallebarde traditionnelle. À l'origine, le Naginata était l'une des plus dangereuses armes de mêlées utilisées par les généraux ainsi que par les moines-soldats (sohei). Néanmoins, par la suite, son maniement fût essentiellement enseignée aux femmes (afin que la femme d'un samouraï puisse défendre la maisonnée lorsque son époux est absent, en effet outre les bandits, les pillages et les ventes en esclavages des perdants capturés étaient abondamment pratiquées). C'est pourquoi de nos jours au Japon, le naginatajutsu est davantage pratiqué par des femmes que des hommes.
NinjutsuLe ninjutsu, parfois synonyme de ninpō, est l'art martial et les tactiques de guerre des ninjas, guerriers-espion du Japon féodal (XIIe au XVIe siècle). De nos jours, de nombreux styles martiaux modernes se réclament du ninjutsu, bien que l'historicité de leur enseignement et de leur lignées soit controversée. Ce « ninjutsu moderne » est souvent influencé par l'école du Bujinkan, fondée dans les années 1970.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]ShurikenjutsuLe shurikenjutsu est un art martial qui utilise des shuriken, aussi connus sous le nom d'« étoiles chinoises », petites armes de lancer.
SojutsuLe sōjutsu est une techniques du maniement de la yari ou (lance) japonaise. Cet art martial est normalement pratiqué revêtu de l'ancienne armure des samurai (mais ça pèse lourd, on préfère donc le kimono ^^).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Gendai BudoLe terme Gendai Budo fait référence aux arts martiaux actuels. On désigne plus fréquemment les arts martiaux actuels par le terme budō.
AïkibudoL'aïkibudō est un art martial traditionnel d'origine japonaise (budō) essentiellement basé sur des techniques de défense. Il est très proche de l'aïkidō, et hérite des mêmes enseignements issus des pratiques martiales des samouraïs. Il ne peut être décrit comme une évolution de l'aïkidō, bien plus connu, mais comme une autre forme de l'enseignement d'un même fondateur, Morihei Ueshiba.
AïkidoL'aïkido se compose de techniques aux armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant. L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense. Pour son fondateur Morihei Ueshiba, l'aïkido est incompatible avec l'idée de compétition, n'est pas un sport mais une méthode ayant un objectif de paix entre les hommes;
KyudoLe kyūdō ( littéralement « la voie de l'arc ») est un art martial Japonais (budō), issu du tir à l'arc guerrier (kyūjutsu). Cette discipline se singularise de sa contrepartie occidentale par les influences mélangées propres à la culture japonaise: le zen, le Confucianisme et aussi le taoïsme et shintoisme. Le kyūdō est une des voies martiales japonaises, cherchant le développement de la discipline du corps et du groupe, par la maîtrise des gestes. Le pratiquant recherche un mouvement parfait, pour pouvoir transcender à la fois le désir de l'ego et l'objectif très terre à terre, consistant à percer une feuille de papier servant de cible, avec un minimum de tension musculaire et un maximum d'énergie spirituelle, ki. La gestuelle esthétique résulte d'une chorégraphie codifiée. Le fait d'atteindre précisément la cible est la conséquence du bon équilibre entre un corps et un esprit disciplinés et harmonisés.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Yoseikan BudoLe Yoseikan Budo est un art martial développé à la fin des années 60 et fondé officiellement en 1975 par Maître Hiroo Mochizuki né en 1936 à Shizuoka (Japon), fils de Maître Minoru Mochizuki à qui il doit l'essentiel de ses connaissances. Cette méthode originale met en évidence la logique commune entre les différentes techniques de combat à mains nues ou avec armes : ce fil conducteur appelé « mouvement ondulatoire ». La puissance du corps tout entier est sollicitée puis transmise à un membre ou une extrémité, par un mouvement d’onde. Ceci permet d’optimiser la puissance et l’efficacité de tout mouvement. Le répertoire technique et pédagogique étant en perpétuelle évolution et amélioration, les possibilités sont quasi infinies. Les seules limites étant : la créativité de l’enseignant et le respect de l’intégrité physique des pratiquants. Les pratiquants portent une tenue comportant une veste croisée bleue marine et un pantalon blanc à bande bleue, les pratiquants, du débutant au créateur de la discipline, portent tous la même ceinture blanche et bleue, représentant l'union du Yin et du Yang et symbolisant le principe d'onde.